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segunda-feira, 4 de novembro de 2024

Le Pilote Jean Roger Chansel

 


Le Pilote Jean Roger Chansel

Né le 25 Octobre 1905 à Paris au Boulevard de Port Royal 123 (Hôpital Cochin). Ses parents étaient Jean Marie Chansel (30 ans) et Marie Huard (22 ans) qui habitaient Rue Briquet 4, à Paris.  


Après des études à l’école professionnelle Diderot et au Conservatoire des Arts et des Métiers, il s’engage dans l’aviation et passe son brevet de pilote  militaire (No. 20.373) le 10 Septembre 1924. Il frequente l'Ecole d'Aviation Bleriot:

Spad VII

Pour accompagner les divers aspects de la vie de Jean Roger Chansel vous pouvez lire les articles suivants:


Si les histoires d'avions vous intéressent vous devez lire:


Il sert au 37ème Régiment d’Aviation de 1924 et participe à la guerre du Maroc, ce qui lui vaut la Médaille Coloniale avec agrafe de Vermeil en 1925; en 1926, la Croix de Guerre T.O.E avec Etoile de Bronze.

Voici quelques pages de ses carnets de vol pendant la guerre du RIF.

Chansel rejoint la 1ière Escadrille en Aout 1927


En Octobre 1927 Chansel rejoint la 8ième Escadrille


En Janvier 1929 il est toujours pilote au Maroc:


En Décembre 1929 il quitte le Maroc et rejoint l'Aéropostale:

Voici le nombre total d'Heures de vol et  la liste des multiples avions que Chansel avait piloté a la fin 1929:

Voici une illustration des différentes licences de pilotage de Jean Chansel


En 1930 ils sont 136 les pilotes de ligne travaillant pour les cinq grandes compagnies françaises (L’Intransigeant Novembre 1930):
Mais comment était l’aéropostale (lignes Latécoère) en 1926? Voici un rapport paru en 1927 dans le Bulletin mensuel du comité de l’Afrique française.

Engagé par la Cie Générale Aéropostale, Jean Roger Chansel effectue son premier courrier sur  Toulouse/Barcelone le 6 Février 1930.

Voici la même carte des trajets de l’Aeropostale cette fois-ci en Français, avec une indication de la durée des voyages:

Voici les tarifs d'affranchissement de lettres:


Il vole ensuite sur Toulouse/Casablanca, puis sur Casablanca/Dakar. Voici le parcours des avions de l’aéropostale:




En 1931 il occupe  les fonctions de Chef d’Aéroplace à Cap Juby.  

De toute évidence les séjours à Cap Juby n'étaient pas recherchés. Voici ce que raconte Paul Perrin dans le livre "Vols sur l'Afrique" publié en 1933:



Voici deux récits de voyageurs dans les années 1931-32. Le premier parait dans la Revue Limousine le 15 Avril 1931 et relate le voyage de Limoges à Casablanca:






Le second récit parait dans la Revue ADAM - La Revue de l'Homme le 15 Avril 1932:





Les Pilotes Chansel et Victor Etienne se croisent à Barcelone avec en arrière plan le Laté 25 n°710 F-AIUS que pilotait M. Chansel ce jour là.

Plus loin en route vers Dakar la prochaine étape est Villa Cisneros.
Avion en panne a 200 km de Villa Cisneros
Le 26 Février 1934, alors que Chansel se trouve à Juby, le courrier allant vers Dakar, un Latécoère 28, immatriculé F-AJPA, tombe en panne, de nuit, aux environs du Cap Bojador, en pleine zone dissidente, et du fait de la nature du terrain, est gravement avarié à l’atterrissage
 


On peut lire dans le journal "Fana de l'Aviation" ce court article:

Le pilote Gorret, le radionavigant Marret, le mécanicien Reig et le passager, le pilote Bourgat sont grièvement blesses et le mécanicien Reig succombe à ses blessures. Au jour, Chansel, accompagné du radio Matti, décolle de Juby, retrouve l’avion accidenté et malgré l’état du terrain réussît à atterrir à proximité, et ayant embarqué les blessés dans le coffre arrière du Latécoère 26 les ramènent à Juby, ou ils seront soignés et sauvés. L`histoire est racontée dans un livre (1936) de Jacques Mortane “La Belle vie des pilotes de ligne” 

et dans un article du journal Excelsior du 14 Aout 1936:


Huitième Frame 1934 signifie : huitième courrier France-Amérique du Sud de l’année 1934.

Le 25 février 1934, l’avion était parti pour Dakar avec l’équipage suivant : pilote Gorret, vingt-huit ans, robuste, morose, comptant plusieurs milliers d’heures de vol de jour et de nuit au-dessus du Rio del Oro ; radio Frédéric Marret, trente ans, athlétique, taciturne, ayant plus de mille heures de vol de nuit et des atterrissages imprévus dans le désert ; Reig, mécanicien méticuleux, précieux, possesseur du brevet de pilote de tourisme ; passager M. Bourgeat, chef du secteur Mauritanie à Dakar ; interprète Sid Abdallah, de la tribu chleuhe de l’Oued Draa, qui, depuis l’ouverture de la ligne en 1925, prouva toujours son attachement et son dévouement aux équipages.

À minuit 10, message de détresse, suivant plusieurs autres inquiétants : « Moteur nous lâche, atterrissons ! » À Casablanca, Agadir, cap Juby et Port-Étienne, les avions de dépannage sont prêts à décoller à 1 h. 30. Ils attendent l’ordre que doit lancer la radio. À 5 h. 30, de Casablanca, s’envoie l’appareil emmenant le pilote Parizot, le radio Pierre Viré et le chef de secteur, M. Julien, qui prendra la direction des opérations à Juby.

Excelsior – 27 février 1934

À 6 heures, au cap Juby, décollent le pilote Chansel, le radio Matti et l’interprète El Cheik ould Chenguit. De Port-Étienne enfin s’élève un avion avec le chef de centre Baïle, le radio-chef de poste Costa qui, en 1929, fut prisonnier des chleuhs et un interprète de la tribu des R’Guibat. Ces deux derniers appareils se rejoindront au cap Bojador et battront chacun un secteur à la recherche du naufragé qui, selon les relèvements de la gonio, doit s’être posé à une quarantaine de milles du cap et dont on n’a plus reçu de nouvelles depuis son atterrissage.

Signal d’extrême urgence

Les conversations s’engagent par T. S. F. d’un avion à l’autre. 9 h. 7. — De Chansel et Matti : « Apercevons huitième Frame. Avion brisé, voyons pas équipage. Allons essayer atterrir auprès. Je rentre antenne. » Quelques instants plus tard, nouveau radio de Matti accompagné du signal d’extrême urgence indiquant que des vies humaines sont en jeu : « 9 h. 50. — Reig tué sur coup, laissé sur place avec courrier. Avons à bord reste équipage Frame et M. Bourgeat, tous très gravement blessés. Les débarquerons à Juby, Chansel demande que convoyage parte d’Agadir pour aller prendre sur lieu d’accident corps Reig et courrier. »

Le drame ?

Chansel, arrivé dans les parages du cap Bojador, vers 8 h. 30, cherchait depuis une trentaine de minutes, l’épave de ses camarades, lorsqu’il aperçut sur la droite un petit monticule suspect, colonne argentée sur le sable clair. Il’ approcha et distingua le Frame, couché sur le côté, l’aile droite levée vers le ciel, l’avant écrasé, mort ! De l’équipage, pas la moindre trace. Avait-il été déjà capturé ?

Un homme debout, sanglant…

Chansel tourna autour de l’appareil en perdant de la hauteur. À son dernier virage avant de se poser, il observa un homme debout, sanglant, tenant à bout de bras un chiffon destiné à lui indiquer la direction du vent pour l’atterrissage. Chansel se pose à une vingtaine de mètres de l’épave. L’équipage, anxieux, se précipite : l’homme debout, c’est Frédéric Marret, le radio disparu dans l’Atlantique Sud, à sa dix-huitième traversée, le 10 février 1936, après 3.700 heures de vol. Il a un bras cassé, l’autre désarticulé, remis en place par de violents chocs de l’épaule contre la paroi de l’avion brisé, et, malgré son état, il a eu l’incroyable énergie d’agiter son foulard. Gorret, étendu au sol, est relevé, ainsi qu’Abdallah qui a le crâne ouvert. Bourgeat ne peut pas bouger. Tous sont couverts de sang. — Reig, mort, dit Gorret, les larmes aux yeux.

Chansel soutient le pilote sous les épaules. Matti guide Marret. Abdallah, malgré sa fracture, suit, sans aide. Il s’agit de caser toutes ces victimes à bord du Latécoère 26 dont le coffre s’ouvre à deux mètres cinquante au-dessus du sol. Comment y parvenir ? Les valides approchent le baril d’eau pour faciliter l’escalade. Abdallah, phénomène d’énergie stoïque, grimpe le premier. Marret, qui refuse de se laisser embarquer, est hissé de force. Abdullah le tire par le cou, tandis que Chansel et Matti le poussent. Le radio s’affale dans le coffre près du chleuh. Gorret les suit. Puis Chansel et Matti vont relever Bourgeat et le portent jusqu’à l’appareil.

Plus de place !

Les quatre blessés gisent les uns à côté des autres dans le compartiment à peine plus large qu’un fauteuil. Il ne reste pas de place pour le cadavre de Reig et pour le courrier. Chansel parvient difficilement à caser les documents de bord du Frame. Il décolle vers 9 h. 30 pour se poser à midi à cap Juby, suivi à midi 30 de Parizot, Viré et M. Julien.

Il faut aller chercher Reig et le courrier. L’interprète de Chansel, El Cheik ould Cherguit, qui accompagnera Parizot et Viré, conseille de ne pas retarder le départ, si l’on veut arriver avant les pillards et les chacals. Parizot décolle à 13 h. 45, malgré le vent de sable qui court au ras du sol et cache la terre. À 15 heures, El Cheik fait signe à Parizot. C’est là que les recherches vont commencer. Viré se fait relever toutes les cinq minutes par les stations de Juby et de Villa-Cisneros. Parizot, grâce aux indications des gonios qui ont repéré le matin Chansel et Matti, suit une ligne presque impeccablement droite. Mais les tourbillons de sable s’épaississent, dissimulent le sol de plus en plus. La visibilité devient presque nulle. Il faut voler en rase-motte pour essayer de voir, ce qui diminue le champ d’exploration. Durant quatre heures, la région est battue en tous sens. L’équipage, l’œil aux aguets, s’efforce de découvrir l’aile du Frame dressée vers le ciel. Il aperçoit des tentes, des chameaux, il distingue des indigènes voilés et drapés de bleu, le fusil en bandoulière. C’est tout ! À 16 h. 30, il coupe la piste qui mène vers l’Est aux solitudes du Tanezrouft. Le sable continue son offensive, dévorant la terre.

La rage au cœur, devant leur impuissance. Parizot et Viré retournent à Juby à 17 h. 10. Ils vont à l’infirmerie revoir leurs camarades.

On les reverra !

Frédéric Marret, malgré ses souffrances, trouve la force de sourire et dit :

— On les reverra, va !

Gorret explique l’accident à Parizot. Bourgeat demande :

— Et Reig ?

On ne lui répond pas. Les têtes se baissent, simplement. Le lendemain, deux avions s’envolent ensemble avec le matériel destiné à dégager le corps de Reig : haches, burins, masses, etc… Dans l’un, Chansel, Matti et leur interprète chleuh, dans l’autre, Parizot, Viré et El Cheik ould Chenguit. Cette fois, le sable se repose, la terre apparaît dans ses moindres détails. À 10 h. 47, Parizot étend le bras vers l’horizon. Bientôt, Viré distingue l’aile lugubre du Frame. Il se tourne vers El Cheik chargé de discerner si des dissidents sont là. L’interprète est nerveux, il cherche, comme un sourcier. Les avions descendent. Au moment où ils vont se poser, le Maure lance un signal. Trop tard. L’atterrissage était amorcé.

— Moi voir sentinelles. Laisse marcher moteur, crie El Cheik qui, muni des jumelles de Viré, debout sur le moteur, scrutera les environs pendant toute l’opération. Parizot, revolver au poing, s’est élancé vers l’épave. Viré le suit, prêt à tirer aussi. Des Maures ne se seraient-ils pas cachés dans les débris ? Prudemment, le pilote entre la cabine : elle est vide. Où est Reig ? Où est le courrier ? Les sauveteurs tournent autour du Frame. Ils aperçoivent d’abord des lettres, des plis, répandus, déchirés sur le sable. Le chleuh de Chansel les ramasse. Ils découvrent enfin le malheureux Reig, à plat ventre sur le sable, tout nu.

Pauvre vieux !

Ils se penchent et portent le corps jusqu’à l’avion de Chansel. Matti, monté dans le fuselage, tire à lui la dépouille que les autres ont hissée et l’installe dans le coffre.

— Pauvre vieux ! disent en guise d’oraison funèbre pilotes et radios devant leur ami, nouveau martyr du désert. Ils sont immobiles, silencieux : à qui le tour ? semblent-ils se demander. Ils gardent le revolver à la main. Soudain, El Cheik, statue de bronze, immobile sur le moteur, la main en abat-jour au-dessus des yeux, rompt le silence :

— Vite, Maures venir !

L’interprète chleuh accourt, les bras chargés de papiers déchirés : c’est ce qui reste du courrier d’Amérique. Les deux équipages reprennent place dans leurs avions respectifs. Chansel décolle, Parizot le suit. Il est 11 heures. Pierre Viré, à qui je dois le récit de cette tragique aventure, envoie ce message : « Avons à bord corps Reig dégagé et dépouillé vêtements par les Maures. Courrier pillé et dispersé. » L’avion de Parizot devenu le « huitième Frame 1934 » — remplaçant l’autre tombé au champ d’honneur — terminera le travail interrompu. Même incomplet, le courrier arrivera. Le flambeau est passé.

Jacques Mortane.


Source : MORTANE, Jacques. « Conquérants de l’air – La mort du 8e  » Frame 1934 «  ». Excelsior. 14 août 1936.



Mais Chansel qui n’avait pu, faute de place suffisante dans l’avion, ramener le corps du mécanicien Jean Reig, redécolle à nouveau et, dans des conditions devenues dangereuses, car les pillards Maures ont déjà déshabillé Reig pour prendre ses vêtements, et après avoir éventré les sacs de courrier, se sont éloignés, ce qui permet a Chansel, aidé par le radio Matti d’embarquer le corps du mécanicien Reig et de le ramener à Juby afin de lui donner une sépulture décente. Un autre auteur, Pierre Viré, publie cette histoire dans un livre intitulé “TVB -Les Batailles Quotidiennes des Routes de l’Air” en 1937 chez Gallimard. Voici la couverture du livre:

Le livre est préfacé par Jean Mermoz:

Pierre Viré, radio-navigant de la Cie. Air-France, pionnier de l'ancienne Aéropostale sur ses lignes de la Méditerranée, de Casablanca-Dakar et Sahara, a été formé à la rude école de la ligne. Il en a conservé l'esprit d'humour et de gaîté saine qui régnait alors dans les popotes où les hommes du personnel navigant aimaient se retrouver pour discuter amicalement le coup. Son livre écrit dans un style sobre, direct, dépouillé de lyrisme littéraire, est émouvant de simplicité. La beauté d'une épopée s'y exprime d'elle-même, sans emphase. J'y ai retrouvé, vivant, le souvenir d'amis disparus ou trop oubliés, ainsi que l'évocation d'expériences personnelles qu'il m'a permis de revivre, tant les récits qu'il en fait sont d'une éloquente vérité.

Le chapitre du livre  ou l’on raconte cette aventure est disponible sur ce blog (voir Coup Dur sur le Rio-de-OroD’autres articles du même journaliste Jacques Mortane sont publiés dans le journal Excelsior. Les voici:
Voici un article paru en 1934:
Pour mieux connaitre l’épopée de l’Aeropostale, rien de mieux que le livre “ La Ligne” de Jean Gerard Fleury (publié en 1939), prix du journalisme Albert-Londres. Avant d’être publié sous forme de livre le texte de Fleury fut publié dans le journal Gringoire entre le 24 Juin et le 17 Novembre de 1938 (voir ce blog sous le titre Mémorial de la ligne Jean Mermoz).
Lors de la publication de ce livre Joseph Kessel publie le 7 Juin 1939 dans le journal Paris-Soir, cet article:

En 1934, Chansel a eu l’occasion de démontrer sa bravoure.


Cet acte courageux de Chansel,  dicté par une haute conception du devoir et par la camaraderie, lui valut les vives félicitations d’Edouard Serre, Directeur du Réseau à Toulouse, ainsi que du Général Denain, Ministre de l’Aviation.

Jean Chansel qui avait reçu en 1930 une haute distinction du Gouvernement Espagnol, la médaille de la Paix au Maroc, devait être nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1937.


Affecté ensuite au Réseau d’Air France en Amérique du Sud, il effectua de 1934 à 1939 le service régulier entre Natal au Brésil et Santiago du Chili, via Rio de Janeiro, Montevideo et Buenos Aires, trajet comprenant la traversée de la Cordillère des Andes.

Son premier contact avec l'Amérique du Sud a eu lieu le 8 Septembre 1934:


Pendant 4 mois il reste en Amérique du Sud:


Son second départ vers l'Amérique du Sud a lieu le 1" Décembre 1935 en tant que passager du Santos Dumont:


Il fait lui même en Avril 1939 un certain nombre de vols d'essai entre Dakar et Natal comme pilote d'un Farman:

A Rio il épouse Simone Lacornerie le 20 Juillet 1938.


Il effectua entre le 11 Avril et le 10 Juillet 1939, 14 traversées de l’Atlantique Sud entre Dakar et Natal, puis servi au Groupe Aérien de Transport de 1940 a 1942, et après avoir effectué des courriers dans la Métropole en 1943 et en Afrique Française, il refusa de convoyer des avions pour les allemands et donna sa démission. Réintégré à Air-France après la Libération, il poursuit sa carrière de pilote.

Le 4 Juillet 1940 il est démobilisé:

Il est convoqué au travail obligatoire:

Le 17 Mars 1943 il demande sa démission de la compagnie Air France:

Il est réintégré chez Air France le 1 Avril 1945.

Rapidement il obtient la médaille attribuée par Air France aux pilotes ayant volé 1 Million de Km:


En 1948 pour le Vingtième anniversaire de la ligne France- Amérique du Sud:

Il trouve la mort le 3 Février 1951 sur le mont Cameroun en Afrique.

Jean Chansel qui avait accompli 13800 heures de vol a laissé le souvenir d’un pilote courageux, dont les qualités humaines lui avaient valu l’amicale estime de tous ceux qui l’ont connu.
En Janvier 1952 parait dans le journal Ce Soir un article qui relate le métier des navigants d’Air France. Le voici:

Deux sous-articles méritent qu'on les rendent plus visibles:



Dans le Journal France-Aviation du 1 Avril 1958 parait cet article:


Avec des copains Pilotes



Dans son cockpit
Quelques pages de son carnet de vol
Février 1930 (Espagne et Maroc)
Juillet 1933  (arrivée à Dakar)

Septembre 1934 (vols en Amérique Latine)

Décembre 1935 (traversée Dakar - Natal) à bord du Santos Dumont comme passager. 
Avril 1939 (premier vol comme pilote sur la ligne Dakar-Natal)
Vols de plus de 2000 km en 1949
Dernier vol le 3 Février 1951

Quelques registres des mouvements des ports aériens: