Arquivo do blogue

terça-feira, 2 de janeiro de 2024

Samuel Schwarz -Vie et Oeuvre-

Pour mieux comprendre les différents aspects de la vie de Samuel Schwarz veuillez consulter les articles suivants:
1. Samuel Schwarz - Historiador e Arqueólogo

Samuel Schwarz est né à Zgierz (Pologne-Russie) le 31 Janvier (le 12 Février selon le calendrier Justinien) 1880 et est mort à Lisbonne le 10 Juin 1953.  

Voici sa toute première photo datée du 20 Aout 1880

Il suit des cours à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs en 1896-1897 et entra à l'École National Supérieure de Mines de Paris, ayant obtenu son diplôme d'ingénieur civil de mines, en 1904, à l'âge de 24 ans. 

Le voici à 20 ans:

Voici le Cértificat de l'Ecole des Mines

Il a vécu à Paris de 1896 a 1914, d’abord au 60 et puis au 17 Rue des Ecoles, Paris, avec des missions de travail, après l’obtention de son diplôme, dans plusieurs pays.

Une fois diplômé il travaille comme ingénieur dans un champ de pétrole à Bakou (Caucase Russie), et en Azerbaïdjan, dans des mines de charbon à Sosnowiec (Pologne) en Angleterre et en Espagne, dans des mines d'étain de l'Arnøya Mining Company, dans Conso (Ribadavia, province d'Orense, Espagne), en 1907-1910, dans une mine d'or, du Monte Rosa Gold Mining Comp à Aldagna-Seia (Italie) en 1911.

Entre 1907 et 1911, il est en Espagne dans des mines d'étain, de la province d'Orense et de Pontevedra. Voici une photo prise a Cartelle, Sande en Galicie Espagnole.

Voici deux  photos prises à Orense en 1908 au cours d’une corrida:

Voici deux autres photos prises à Rivadavia

Voici une photo prise en 1908 à Poulo en Espagne qui a été envoyée comme carte postale à son père Isucher.

En Décembre 1911, ayant vécu à Paris depuis déjà de nombreuses années il demande à être naturalisé Français.Il n’y aura pas de suite à sa demande de naturalisation car l’administration considère que le dossier n’est pas complet. Cela est peut-être du au fait qu’il s’absente en Côte d’Ivoire.

Dans sa demande de naturalisation il doit répondre a un certain nombre de questions, en particulier sur son salaire et sur son loyer.

En Septembre 1913 il est présent avec son père au 11ième Congrés Sioniste Mondial qui a lieu à Vienne. Il y rencontre pour la première fois sa future femme Agatha. Les parents de deux futurs époux, en présence de Nahum Sokolov, se mettent d’accord pour marier leurs enfants. Le 13  Avril 1914, Samuel épouse à Odessa, Agatha Barbash  fille du banquier Samuel Barbash. Agatha est née le 15 Avril 1884 a Tulczyn située à l’ouest de l’Ukraine dans l’ancienne Podolie et est décédée à Lisbonne le 4 Aout 1950.

Samuel et Agatha 

Au moment de la première guerre mondial, en 1914, et à l'âge de 34 ans il se trouve en voyage de noces au Portugal. Cela l'amène à rester au Portugal. Il commence à y travailler en tant qu'ingénieur en mines en 1915 dans une mine de wolfram (tungsténe) de Vilar Formoso et d'étain à Belmonte de la Société Minero-Metalurgica et d'étain et de wolfram de la Société Minière du Casteleiro. A l’époque il vivait au 19 Praça do Municipio, Lisbonne.
Voici une photographie du premier anniversaire de mariage de Agatha et Samuel chez eux à Lisbonne.

Voici trois photos prises au sein de la Communauté Israelite de Lisbonne:
Dans son parcours dans la region de Tras-os-Montes, Samuel se fait de nombreux amis. Voici une photo prise à Medelim (municipalité de Idanha a Nova) en 1921. On voit entre autres personnes, Agatha son épouse et Clara jeune fille de 5 ans.

C’est aussi en 1921 que Samuel publie dans le journal de la ville de Castelo Branco, “A Provincia ” (2 Octobre 1921) un court article sur sa découverte dans le musée de la ville de la pierre qui témoigne de l’existence d’une synagogue à Belmonte.  Le voici cet article:
Il a été le président de la Chambre de Commerce Polonaise au Portugal, depuis sa fondation, en 1930, jusqu'à l'invasion de la Pologne par l'U. R. S. S.  Il a aussi éte membre de l’ordre des Ingénieurs, de l’Association des Archéologues Portugais et Président de l’Assemblée Générale de la Communauté Israélite de Lisbonne. Polyglotte remarquable, il parlait le russe, le polonais, l'allemand, l'anglais, le français, l'italien, l'espagnol, le portugais, l'hébreu et le "yiddish". 
Même avant la publication du livre sur les Cristaos Novos, la Communauté Israelite de Lisbonne s’est retrouvée confrontée à un problème. Déjà en 1912, Nahum Schloutz de passage au Portugal contribue a cet article paru dans Sentinel:
En 1921, la revue Paix et Droit publie ces articles:

Que faire des ces marranes du nord du Portugal?  On décide alors de demander conseil au Grand Rabin d’Israel. Voici un extrait de l'article de Edgar Samuel publié en 2007 dans la revue Jewish Historical Studies) la lettre envoyée et la réponse du Grand Rabin
Voici la dépêche de la Jewish Telegraphic Agency publiée à ce moment:


Dans le journal Jewish Chronicle:






Dans le journal Aurore de la communauté juive du Caire on apprend le 5 Septembre 1924:
Le 6 Mars 1925 le même journal publie:

Suit un article publié le 6 Aout 1926:

Suivi de ces articles publiés en Octobre 1926:

Voici un article publié dans la Tribune Juive de Strasbourg le 17 Septembre 1926.

Voici un article publié par Lucien Wolf dans un journal Hongrois en 1926:

Dans l’Univers Israélite Lucien Wolf publie cet article:
Dans la Tribune Juive de Strasbourg Paul Goodmann publie cet article:

Au mois de Juillet 1926, la création du Portuguese Marranos Committee est décidée.  La suite des événements entourant ce Comité est racontée dans ce article


Voici un article publié dans le Jewish Guardian en 1926:

Sans cesse depuis 1925 on continua à publier des articles sur la Communauté Juive de Belmonte. Voici un exemple "La Grande Peur des Juifs de Belmonte" publié dans la Revue Regards de Bruxelles:  

En 2006, Livia Parnes publie dans la Revue Diasporas un article intitulé "L'Œuvre du rachat » : la réjudaïsation des marranes portugais, un retour forcé.

Au cours de l’ année 1925, le Professeur Adolphe Benarus de la Communauté Israelite de Lisbonne propose la création à Lisbonne d’une pension pour de jeunes Marranos du Nord, il étant clair que la vieille génération était perdue pour le judaïsme.  

Le même A. Benarus écrit au Jewish Chronicle:

Suite à cette demande, la décision fut prise d’envoyer Lucien Wolf au Portugal. Dans son rapport Lucien Wolf n’est pas aussi pessimiste quand à la récupération de la vieille génération et recommande d’investir a Porto plutôt qu’à Lisbonne ce qui ne fut pas pour plaire à la Communauté de Lisbonne.

Avec d’autres Samuel Schwarz prend l’initiative d’organiser un cours d’hébreu à l’Université de Lisbonne. Voici la nouvelle qui parait le 25 Mars 1927 dans un Journal d’Israel:

C’est à ce moment la qui apparait sur scène le capitaine Barros Basto, connu sous l’appellation d’apôtre des Marranes. A partir de 1927, Barros Basto lance la publication de Ha-Lapid (O facho) avec pour objectif de fournir à la communauté des marranes, les bases et des informations sur le judaïsme. 

En 1929, Samuel publie en dans un journal Polonais un article sur la Renaissance des Marranes au Portugal. 



En Mai 1930 le journal Aurore publie:

Samuel Schwarz contribue aux activités de renouveau du fait juif dans le nord du Portugal:


Voici quelques articles du journal Ha Lapid:

Numero 14

Numero 29

Numero 45

 Barros Basto estimait que le nombre de marranes qui pourraient revenir au judaïsme se chiffrait en dizaines de milliers. Samuel Schwarz  par ailleurs pensait que le nombre total de familles susceptibles de revenir au judaïsme pourrait être de l’ordre de 10000.  

Pendant quelques années Schwarz et Barros Basto ont coopéré mais alors que Schwarz pensait que le centre naturel du retour vers le judaïsme était Lisbonne, Barros Basto pensait qu’un centre au nord du Portugal était plus logique.

Barros Basto était prosélyte et voyageait en compagnie de circonsciseurs rituels ce qui n’était pas pour faire plaisir à l’église. 

En 1927 Salazar qui avait pris le pouvoir ne fut pas heureux d’apprendre les activités de Barros Basto qui entretemps devient connu comme quelqu’un de égocentrique et d’autoritaire.

Barros Basto poursuit ces activités et se démena pour faire construire à Porto une Synagogue avec l’appui financier de plusieurs communautés juives de par le monde.  Celle-ci fut inaugurée au début de 1938 en présence d’une majorité de personnes non juives.

Voici un article de Lily Jean Javal publié dans l’Univers Israelite du 18 Octobre 1929, lors de son séjour à Porto.

Voici les extraits des rapports de Lucien Wolf (1926)  et de Paul Goodman (1932) lors de leur visite au Portugal.


Suite à la publication du livre de S. Schwarz sur les "Cristaos Novos em Portugal no Seculo XX”,  à la publication du travail du Reitor Baçal sur "Os Judeus no Distrito de Bragança” et au rapport de Lucien Wolf sur les Marranos of Portugal, l’auteur J. Lucio Azevedo publie une critique dans la Revue Lusitania de Octobre 1927:

En Octobre 1929 Samuel publie dans le Reform Advocate cet article:

Voici un article publié par Samuel Schwarz dans la revue Sentinel de Chicago en Janvier 1930

En 1930 parait dans le Jewish Daily Bulletin l’article suivant qui montre que le travail de reintegration des marranes dans la communauté juive procède à un bon rythme:

Cependant cela ne vas pas sans créer quelques remarques dans la communauté catholique:

Toujours dans le journal Ha Lapid de juillet 1929, Samuel publie un petit article sur l’Inquisition à Evora:

Voici une photo de Samuel et de Clara prise à Lodz en 1929, lors de leur visite à Isucher et Sara.

Voici une lettre addréssée par Samuel Schwarz à  l'Alliance Israélite Universelle basée à Paris demandant leur appui pour la fondation d'une école juive à Lisbonne.
Petit à petit des conflits et des frictions surgissent au sein de la communauté juive portugaise, jusqu’à ce que Mordechai van Son le président du Comité Pro-Marranes de Hollande, mette en cause les activités de Barros Basto et du Comité de Londres.  Il publie le 14 Janvier 1938, dans le Jewish Chronicle de Londres un appel intitulé  « The Marranos at Oporto -Was a Synagogue justified ». 



Dans un article au vitriole publié dans Ha Lapid en Janvier 1938 (pag 7) Barros Basto, répond a l'article du Jewish Chronicle et se conduit de façon assez vulgaire aussi bien dans le style et la forme en voyant  dans l'article la main de Samuel Schwarz qu’il ne mentionne même pas. Cette démarche de la part de Barros Basto, conduisit à la fin de leurs relations.  Le voici cet article caché dans une Nota da Redação:

Como seria logico Samuel Schwarz  não apreciou o insulto e a falta de ética de Barros Basto. O facto é que a inauguração da catedral do norte teve lugar:

Samuel publie aussi - Musée Luso Hébraïque de Tomar (brochure), Lisbonne, 1939 ; Cantico dos Canticos - Cantique des Cantiques - traduction de l'original en hébreu, Lisbonne, 1942 ; Antisemitismo - Antisémitisme (en collaboration avec Léon Litwinski), Lisbonne, 1944 et Arqueologia Mineira. 

Dans le Journal de Belmonte "A Serra" il publie le 17 Mars 1926 un article sur la prospection de l'étain.

Dans ce même journal a Serra en date du 7 Avril 1926, il publie un article sur les nouveaux chrétiens à Amsterdam:

En 1934 parait dans le journal Hamenorah l’article “Les Marranes du Portugal" qui relate la visite de M. Van Son de la Communauté Juive de Amsterdam à Belmonte:

Ce même article est publié sous le titre “Ressurection” dans le journal “Le Judaisme Sepharadi” en 1935.
En 1938 parait dans la Revue Samedi un article intitulé « A la Recherche des Marranes » que voici:

 

Parait en 1953, après sa mort  "A Tomada de Lisboa - La Conquête de Lisbonne".
A Sinagoga de Alfama - La  Synagogue de Alfama (Revista da Camara Municipal de Lisboa, No 55, 1952 et No 56, 1953) 

Quelques années après le décès de Samuel Schwarz parait Historia da Moderna Comunidade Israelita de Lisboa - L’Histoire de la Moderne Communauté Israelite de Lisbonne (Revue Instituto de l’Université de Coimbra, no 119 et 120, de 1957 et 1958). 
L’original dactylographié se trouve à la Bibliothèque Geral de L’Université de Coimbra. 
Un chapitre de ce document traite du Musée Luso-Hébraique de Tomar.

Il a collaboré à divers journaux, ayant écrit beaucoup d'articles sur des sujets ayant trait au judaïsme, principalement dans le Journal de Comercio. Dans la revue Ver e Crer (Voir et Croire) il a écrit en 1946 (no 11): "Le Sionisme sous le règne de D. Jpap III" .
L’histoire de David Reubeni est passionnante. Voici un article paru dans la Revue Aurore du Caire le 1 Février 1934.

Ce personnage dont le passage au Portugal causa un certain émoi parmi les juifs du pays, et fut l’objet d’une controverse sur la date et le lieu ou il fut brulé. Les intervenants furent Cecil Roth, Israel Revah et Rodriguez Monino. 

Dans la revue Ver e Crer, Samuel écrivit deux autres articles, "Origine du nom et de la légende du Prêtre Jean", "Qui étaient les émissaires que D. Joao II a envoyé à la recherche du Prêtre Jean" (14 et 17, de 1946).

Il publie aussi des articles dans la Revue Ha-Lapid. Voici un article sur le Renouveau Juif des Marranes Portugais publié en 1929. 

Un article intéressant sur les "Abafadores" est publié dans le journal "A Serra" en 1926
Dans ce même journal A Serra, Samuel publie le 7 Février 1926 un article sur le développement de la région grâce à l’exploitation de l’étain:

C‘est curieux de constater sa prémonition concernant le fait que son nom serait attribué a une avenue et son buste en étain y serait  érigé. 

Un autre article Pro Belmonte est publié dans ce journal le 7 Décembre 1925:

Dans la Revue "ABC" on publie un article sur Samuel Schwarz:

A propos de la notion des “abafadores” il est intéressant de noter que dans son livre sur les juifs dans le district de Bragance, publié en 1925, l’abbé Baçal, mentionne en toute dernière page le livre de Samuel Schwarz pour y faire allusion à la question des abafadores.

Voici son livre et la dernière page:

Pendant son séjour en Espagne, de 1907-1910 et de 1912-1914 il a publié divers articles dans le Bulletin de l'Académie Gallega:



et dans le journal républicain Espana-Nueva, de Madrid. Ce journal fondé par Rodrigo Soriano fut la victime de Primo de Rivera qui en 1924 l’envoya avec Miguel de Unanmuno à l’isle de Furteventura. Dans la revue La Espana Moderna il publie en Mars 1912 pendant son séjour à Orense, un article intitulé "De la Influencia exercida por la émigration judia de Espana y Portugal en el Desenvolvimento económico del globo:

Son livre "Les Nouveaux Chrétiens au Portugal au XXème Siècle" a été traduit en anglais, italien et en hébreu. Il avait déjà été traduit partiellement en hébreu et publié dans le Journal de Varsovie. Il a été publié à nouveau, en 1993 par l'Institut de Sociologie et Ethnologie des Religions de l'Université Nova de Lisbonne. Il a été par ailleurs retraduit en Hébreu en 2005 par l'Université Hébraïque de Jérusalem. Il vient d’être publié a nouveau en Portugais, par l’éditeur Cotovia (Portugal) en Octobre 2010.  Une édition en français éditée à partir d’un manuscrit en français dont il fut l’auteur est parue en 2015.

La préface de la version française a été rédigée par Israel Levi , Grand Rabin de Paris.


En 1923 il a acheté l'ancienne Synagogue de Tomar (Portugal), qui date du XV Ième Siècle, et fit procéder a des excavations et au nettoyage de l’édifice. En effet au long des siècles l’ancienne synagogue a été une prison et un magasin de céréales.  En 1939 il offre la synagogue à l'État Portugais pour que l'on y installe un musée. Par décision ministérielle du 27-7-1939, ce musée a vu le jour sous le nom de Musée Luso Hébraïque de Tomar (“Museu Luso Hebraico Abraão Zacuto”) . 

En 1942, Samuel Schwarz publie une traduction de l’hebreu du  "Cântique des Cântiques”. Voici la dédicace de cette oeuvre:

Il faut en effet noter qu’un des premiers livres sur l'Ancienne synagogue de Tomar" est du à la plume de Garcez Teixeira.

Voici donc l’original du Cantique des Cantiques:

Le livre contient dix illustrations dont l’auteur est Joao Calos Celestino Gomes. Voici une illustration:

et la couverture du livre:

Un article de Vera Mariz  sur la vie et l’oeuvre de Joao Carlos prétend qu'il serait un auteur comparable à Amadeo de Sousa Cardoso:

Voici une photographie de Samuel Schwarz e de Joao Carlos Celestino Gomes

Samuel avait l’intention de publier le livre d’Esther qui malhereusement il n’a pas pu réaliser. Cela dit il avait demandé à Joao Carlos de bien vouloir illustrer ce travail. 

Voici deux illustrations:

Cela fut fait et Joao Carlos a fait aussi ce magnifique “portrait” de la Reine Esther:

Ceux qui souhaiteraient voir ce travail devront se diriger au Musée Maritime de Ilhavo qui possède une collection importante des travaux de Joao Carlos.

Pierre tombale à Tomar 
Datée de 5067 d’après le calendrier juif (1307 de l’ère chrétienne), cette pierre provient de la grand sinagogue de Lisbonne détruite au moment du tremblement de terre de 1755. Elle a été prise par l’évêque de Beja et a été placée au Musée Archéologique de Evora. Enfin le 12 Avril 1944, elle était placée au Musée Luso Hébraïque de Tomar.
On y garde un certain nombre d’autres pierres tombales avec des inscriptions en hébreu découvertes au Portugal. 

E1943, parait sous la plume de Joao Miguel Santos Simoes, à l’époque premier Directeur  Conservateur du Musée Luso-Hebraique, le livre Tomar e a sua Judaria:

A l’occasion de la publication de ce travail, Samuel Schwarz rédige la préface suivante:

Il est intéressant de reproduire ici une lettre de Samuel Schwarz à Santos Simoes datée de la fin de 1943 (22/8/1943) alors que Samuel et Agatha se trouvaient aux termes de Caldas da Rainha.  
Caldas da Rainha était  à cette époque un des centres de refuge pour tous les étrangers victimes de la guerre, en attente d’un départ vers d’autres pays. Samuel note que certains de ces étrangers seraient plutôt des agents nazis.

Santos Simoes restera le Directeur du Musée Luso-Hebraico de Tomar jusqu'en 1957, date a laquelle in informe le Maire de Tomar de son départ pour Lisbonne. 
Entre 1937 et 1939 Samuel est correspondant de la Jewish Telegraphic Agency basée à New York.

 Samuel Schwarz demande à être naturalisé Portugais:

Voici deux documents concernant sa demande de naturalisation:

Il devient citoyen portugais cette même année (1939). 


Pendant la seconde guerre mondiale, il dépensa sans compter pour envoyer de la nourriture (café, sardines etc.) vers le ghetto de Varsovie.

En Novembre 1939 il demande à Salazar un visa pour son frère Aleksander qui avait réussi à s’évader après avoir été arrêté par les soviétiques, et qui était réfugié à Stockholm. Ce visa lui fut refusé sans pour autant empêcher Aleksander et sa famille, d’arriver au Portugal en Mai 1940 dans la vague de tous ceux à qui Aristides de Sousa Mendes avait concédé un visa.

Voici une photo des deux frères Sousa Mendes (Aristides et Cesar)

Voici Aleksander (Oles) son épouse Sonia, ces deux enfants Violusia et Georges avec Clara lors de leur séjour au Portugal en 1940.

Samuel est membre de l'ordre des Ingénieurs Portugais:

Voici un exemple des demandes formulées par le Consul du Portugal à Bordeaux auprès de Salazar.

Il répondît aussi de façon régulière aux articles antisémites publiés dans la presse portugaise et notamment dans le Journal “A Voz” (25 Mars 1938). 

Qui mérita une réponse de Samuel Schwarz (28 Mars 1938).

En 1943 le Journal Forward de New York publia des photographies qui reflectent la vie juive au Portugal.

A la fin de la guerre il obtient un passeport:

Après la création de l’Etat d’Israël en Mai 48, il écrit dans le journal “Diario de Lisboa” (14 Mars 1949) un article invitant le gouvernement Portugais à reconnaitre l’Etat d’Israël.

Voici une photo prise en 1949 au centre communautaire israélite de Lisbonne à l’occasion du premier anniversaire de l’indépendance d’Israel. Samuel est la troisiéme personne à gauche de l’orateur.

Le voici en 1920-21 avec Agatha et leur seule fille Clara qui est née le 14 Février 1915

A Sao Martinho do Porto, Agatha debout, Samuel assis, et ses petits enfants Henri à gauche et Joao à droite
En 1952 à Lisbonne, Samuel et son petit fils Joao. A l’époque il vivait au 1er étage du 118 Av. Antonio Augusto Aguiar, Lisbonne.

Pendant la visite de la Judiaria de Lisbonne en Mars 1941, le Prof. Dr. Chaim Weizman premier Président de l’Etat d’Israel (au centre) le journaliste Zelik Back (à droite) et Samuel Schwarz (à gauche). Il est curieux de noter que le Dr. Weizmann parti ensuite vers les Etats Unis. Le voyage a pris 4 jours et le Dixie Clipper (hydravion) s’est arrêté à Bolama, Para, Port-of-Spain, San Juan pour finalement amerrir à la Guardia.


Voici la dépêche de la JTA à l’arrivée de Weizmann à New York:


Comentario de Clara Schwarz, filha de Samuel Schwarz em Janeiro de 2011

Como não sentir uma forte emoção, ao dar-me conta de que o meu pai é ainda hoje lembrado e os seus trabalhos continuam a ser editados, passadas que são quase seis décadas depois da sua morte?

Recordo-o como uma personalidade forte e empreendedora, um homem de uma cultura vastíssima, um hebraísta reconhecido, um militante sionista, que falava correntemente nove línguas e possuía uma valiosa biblioteca. Engenheiro de minas de formação, era também um estudioso e um escritor, tendo feito a primeira tradução, directamente do hebraico para o português, do Cântico dos Cânticos de rei Salomão.

Para além de “Os Cristãos-Novos em Portugal no Século XX“,  uma investigação sobre a comunidade marrana da vila de Belmonte e os seus rituais secretos, o seu livro mais conhecido, publicado em 1925 e de que aqui se apresenta a tradução em  língua francesa, cito de memória dois outros  escritos seus: a monografia “As inscrições Hebraicas em Portugal” e o livro editado postumamente sobre “A Moderna Comunidade Israelita de Lisboa”.

Graças a ele, foi possível recuperar a Sinagoga de Tomar, a única que se conserva posterior ao decreto da expulsão dos judeus de Portugal, de Dezembro de 1496, mandada construir por Henrique, o Navegador, no século XV. Adquiriu-a, com o intuito de nela se vir a estabelecer um Museu Luso-Hebraico e, nesta condição, doou-a em 1939 ao Estado português.

Lembro-me dele como uma pessoa tolerante, que com todos se relacionava, sem distinção de raça, cor da pele ou religião, um homem de uma grande bondade, mas sem disso fazer qualquer alarido. Soube, por exemplo, ainda há pouco tempo, com total surpresa, lendo o livro “Mémoires”, recentemente publicado em França, da autoria do irmão dele, o pintor e escultor Marek Szwarc, que foi o meu pai que lhe sugeriu a ida para Paris e o ajudou materialmente nos primeiros tempos da vivência nesta cidade.

Nascido numa família de judeus polacos, sionista convicto, o seu sonho era o de poder um dia ir viver para Israel. Algo que se transformou numa intenção firme, sobretudo após o falecimento da mulher. A  doença que o atingiu nos últimos anos da vida, impediu-o infelizmente de concretizar este desejo.

Em 1953, estando junto dele com os meus dois filhos mais velhos, perdi-o para sempre. Ele foi para mim também um irmão, um amigo e um querido mestre, alguém por quem tinha uma adoração profunda e que permanecerá para sempre na minha memória.

Clara Schwarz da Silva

Commentary by Ruth Almog from the Haaretz on the occasion of the publication of the Hebrew version of the “Cristaos Novos em Portugal no Seculo XX, with a long introduction by Dr. Claude Stuczynski.

This book, with a detailed, in-depth introduction by Dr. Claude B. Stuczynski, an expert in Portuguese Jewry, is a fascinating read, but it also strikes an emotional chord. Appended to the text is a collection of prayers translated into Hebrew (a collaborative effort of the poet Shulamit Halevy and editor Ruth Toeg), in addition to an extensive bibliography.

Samuel Schwarz, born in Poland in 1880, received religious instruction at a traditional "heder" as a child, but went on to study road and bridge engineering in Paris. At the age of 24, with a degree in mining engineering, he worked for oil refineries in Baku, Azerbaijan, and in coal mines in Poland, England and Spain. At 34, he married the daughter of a Zionist banker, Shmuel Barabash of Odessa. In the wake of World War I, they fled Russia, finally settling in Lisbon, Portugal. Working at a tin mine in east Portugal, Schwarz discovered the New Christians, as the converted Jews of Portugal and its colonies (Brazil, Goa and Capo Verde) were called.

When the kings of Castilla decided to "cleanse" their country of Jews, members of the Jewish community were given the choice of converting to Christianity or expulsion. The majority left, but a few converted. Some of the Jews crossed the border into Portugal. Others went to Morocco, France and Italy. Many chose to settle in the Ottoman Empire. Scarcely five years had passed before the scenario repeated itself in Portugal, when the king sought the hand of a member of the Castillian royal family. But in this case, the Jews were not allowed to leave. The entire Jewish population was forcibly baptized. A handful managed to escape.

Burned at the stake

If it is true that close to 20 percent of the population of Portugal was Jewish at the end of the 15th century, as the scholars claim, one gets an idea of how many of today's Portuguese citizens have Jewish roots. Over the years, they assimilated in Christian society, except for small pockets of Jews who continued to practice their religion in secret. Of those who clung to Judaism, many were tried by the Inquisition in the 16th and 17th centuries. Such trials were even held in Brazil. The accused were burned at the stake or imprisoned in monasteries for the rest of their lives.

Notwithstanding all the persecution, one still finds small groups who have preserved Jewish customs and recite Jewish prayers, albeit in Portuguese. Three holidays are observed: Yom Kippur, Passover and the Fast of Esther. In addition, they keep the Sabbath and pray three times a day. They have special burial customs and do not eat pork on the Sabbath or holidays. They marry only within the community.

As Claude Stuczynski observes, quite logically, the New Christian phenomenon was probably more of a response to prejudice than a "positive, self-motivated embrace of Jewish identity." The New Christians were bitterly scorned and hated in Portugal. A pogrom in Lisbon in the 16th century left more than 2,000 of them dead. Stuczynski writes that until the early 20th century there were churches in the northern provinces where New Christians were forced to sit behind partitions.

"The Awakening," a wonderful novel by Spanish author Ana Maria Matute published in Hebrew translation many years ago, challenges Stuczynski's conclusion. In her account of growing up in Majorca in the 20th century, Matute writes about the despised "chuetas"; descendants of the local crypto Jews; who were actually devout Catholics but were still treated with disdain and shunted to the margins of society.

Samuel Schwarz writes about the New Christians of Belmonte and how hard it was to gain their trust. He discovered that the women were the ones who safeguarded these traditions and knew the prayers by heart. At communal gatherings, they served as cantors and ran the services. "These poor women did not know Hebrew and were not even aware it existed," he says, "so they continued to be suspicious of me. This went on until one evening, as we tried yet again to convince the New Christians that we were members of the Jewish people, an old woman asked us to recite at least one prayer in 'the Jewish language you say is spoken by the Jews.'"

Schwarz chose the Shma prayer "Hear O Israel". Each time he uttered the word "adonay" ("the Lord") the women covered their eyes with their hands. "When we finished," he writes, "the old woman turned to those around her and announced in a tone of great authority: 'The man is a Jew. He said adonay!'"

Living in the dark

Schwarz, it bears pointing out, was not the first person to "discover" the New Christians, but his encounter in Belmonte inspired him to research the phenomenon, and the publication of his book triggered a wave of writing on the subject, some of it anti-Semitic in tone. Schwarz breaks new ground with his findings about the wide dispersion of New Christian communities and the collection of prayers he appends to the book.
One of these prayers is hauntingly similar to the "Yigdal Elhohim Hai" ("Exalted is the Living God") hymn recited in the morning service; a lyrical rendition of Maimonides' "Thirteen Principles of Faith." It is called the "Ani Ma'amin" ("I Believe") prayer and appears in the original Portuguese, followed by a Hebrew translation, as are all the prayers in the book. The Portuguese text is not an exact translation of the Hebrew hymn, which is believed to have been written in Italy in the 14th century by Emmanuel Haromi, but it is very close.
One cannot help but wonder how this hymn survived. The mind boggles to think that Maimonides' "Thirteen Principles of Faith," composed in the 12th century and chanted toward the end of the morning service on weekdays, became part of a Portuguese prayer recited by crypto Jews who did not even know the Hebrew language existed and refused to talk to Schwarz because they believed that secrecy was integral to their religion. Incredibly, Maimonides' "Thirteen Principles," or the hymn based on it, has survived in Portuguese for 500 years; and they never even heard of Maimonides. Which shows how cultural values can live in dark and unknown corners for hundreds of years until one day they burst forth into the light, virtually unchanged, despite a change of language.

Capas dos Livros de Samuel Schwarz

En 1944 toujours en pleine guerre mondiale, Samuel avec Leon Litwinski Ministre Plénipotentaire de la Pologne, donnent une conférence sur l’antisémitisme. Après la guerre en 1946, Samuel écrit une lettre à Leon Litwinski.

Voici la première page de l’article sur “I Marrani del Portogallo”

En 1922, Samuel publie dans La Revue d'archéologies du Portugal un article sur les Inscriptions Hébraïques. Quelques années auparavant en 1903, Cardoso de Bethencourt, publia dans la Revue de l'archéologue Portugais  le tout premier travail sur le sujet au Portugal. En 1991 Diaz Esteban publia un travail en espagnol sur les "Lapidas Judias em Portugal"  qui recense les découvertes de nouvelles inscriptions hébraïques depuis la publication de Samuel Schwarz. Esteban mentionne, dans une note le fait que Mendes dos Remédios dans le Vol 2 de son livre "Os Judeus em Portugal"   publié en 1928, se réfère aux découvertes de Schwarz et mentionne l’existence d’une pierre tombale luso-hébraïque trouvée à Landernau en Bretagne. Voir aussi l"article de Moise Schwab "Inscriptions hébraïques en Bretagne" dans la Revue des études juives, tome 43, n°85, juillet-septembre 1901. 

Voici quelques pages du tapuscript des “Inscriçoes Hebraicas em Portugal”:

Le dernier travail de Samuel Schwarz fut redigé en 1952 et publié en 1959 dans la revue de l’Instituto de Coimbra. Il s’agit de l’histoire de la Communauté Israelite de Lisbonne dont voici la dédicace:

En 1999, la Revue Shofar republie les deux articles présents dans la revue  Menorah de 1926.

Samuel Schwarz décède en 1953:

Le 28 Juillet 1950, trois ans avant son décès, Samuel Schwarz fut interviewé chez lui par Gabriele Mode correspondant du Jewish Chronicle:

Il est intéréssant de noter le fait que Samuel montre au journaliste une grammaire d’Hébreu du 16ième siècle qui aurait apartenu au père de Spinoza. Par ailleurs la vente des 400 maisons pré-fabriqués à Israel, n’a jamais été conclue et Samuel fut spolié par son associé dans cette affaire.

Depuis son décès et à de nombreuses reprises des hommages furent rendus à Samuel Schwarz. 

En 1978 (17 Mars) parait dans le journal Jewish Chronicle un très long article sur les juifs cachés (Hidden Jews)  de Belmonte:

En 1990, parait le film de Frédéric Brenner et de Stan Newman intitulé "Les Derniers Marranes"  suivi deux ans plus tard d'un livre de texte et images sur les Marranes de Belmonte.  Brenner se pose comme le découvreur des marranes de Belmonte et laisse sous silence le travail de Samuel Schwarz.

Le 23 Mai 1993, un premier hommage lui fut rendu par la Mairie de Belmonte.

A cette occasion l’historienne Maria Antonieta Garcia a prononcé un discours retraçant le parcours de Samuel Schwarz.

En Juin 2005 (17 June) un autre article parait dans le Jewish Chronicle :


En Janvier 2008, le Musée Juif de Belmonte a ouvert une salle en son honneur.

En Septembre 2004, la Revue Portugaise d'Etudes Juives  publia un numéro spécial dédié à Samuel Schwarz. 

Voici la table des matières de ce numero spécial de la Revista Portuguesa de Estudos Judaicos:

Le colloque organisé à cette époque (2004) comptait les orateurs suivants:

Le plus récent hommage eut lieu le 19 et 20 Novembre 2012 à Tomar à l'occasion du Premier Congrès International sur l'Héritage Juif Portugais:

Voir le texte des communications de Claude Stuczynski et Esther Mucznik:

En 2005, fut publié en Israel, la version en hébreu du livre premier de Samuel Schwarz. Le journal Publico de Lisbonne publie à l’occasion un article.
Fin Octobre 2015, a été mis en vente à Paris la version en français du livre "Cristaos novos  em Portugal no Século XX”.  Sous le titre “La Découverte des Marranes”, il s’agit du livre que Samuel Schwarz lui même avait écrit en français en 1925. Le journal Le Monde daté du 24 Décembre 2015, publie cet article:

Le 18 Février 2016 a eu lieu au Musée d’Art et d’Histoire Juive de Paris une séance de présentation du livre de Samuel Schwarz

A Belmonte dans le cadre de la 5ième édition du Festival Judaica, le 7 Mai 2017 a eu lieu une Table Ronde dédiée a la mémoire de Samuel Schwarz avec la présence de Anne Lima et de Joao Schwarz.

Au cours de l’été de 2017, fut publié par l’historienne Sandra Fontinha, dans la Revue Nova Aguia, un article  qui porte sur les différentes éditions du livre sur les Nouveaux Chrétiens. 

En 2018 a eu lieu à l'Assemblée National du Portugal une exposition qui a eu pour objet la vie et l’oeuvre de Samuel Schwarz. 

Voir :https://www.fcsh.unl.pt/faculdade/bibliotecas/bmsc/espolios-e-doacoes/espolio-samuel-schwarz/

Museu Judaico de Lisboa

L’idée d’un Musée Juif à Lisbonne, bien qu’ancienne, commence à prendre forme et il est probable qu’il soit ouvert au public vers la fin de 2025. Dans le cadre de cette initiative, nous avons eu le plaisir de faire une donation de quelques oeuvres qui aident à comprendre le fait juif au Portugal. 
A Tomar, après des années de “sommeil”, la municipalité decide de consacrer un effort considérable à la restauration de l’ancienne synagogue et de l’espace adjacent. Ce evènement eut lieu le 16 Octobre 2019 :

Entretemps la municipalité de Belmonte a pris l’initiative d’organiser un hommage à Samuel Schwarz qui a eu lieu le 19 et 20 Décembre 2019. 

Voici le compte rendu de la réunion de la mairie sur l’attribution du nom  de Samuel Schwarz à une place: 

Au cours de l'hommage, on a pu assister à la presentation du livre “Oraçoes CriptoJudaicas” qui réunit pour la premiere fois des fac-similés des manuscrits des prières que Samuel Schwarz avait recueilli dans la region de Belmonte. Les originaux de ces manuscrits se trouvent au College Hébraïque de l’Université de Cincinnati depuis 1924. 

Une petite séquence video sur les manuscrits d'oraisons crypto juives découvertes par Samuel Schwarz est disponible ici:


Le livre donne à voir les prières des nouveaux chrétiens et contient une analyse exhaustive de ces prières par le Dr. Antonieta Garcia éminente spécialiste des questions juives dans la région de Belmonte. 

Sur ce blog vous pouvez trouver des informations additionnelles sur l'origine des Manuscrits de Cincinnati.

A coté de la publication de ce livre, la Municipalité de Belmonte a aussi organisé une exposition relatant la vie et l’oeuvre de Samuel Schwarz qui restera ouverte au Musée Juif de  Belmonte jusqu’au 31 Janvier 2020.

A propos de de publications, est paru en Mai 2020, dans la Revue Limite (Revista de Estudos Portugueses e da Lusofonia) un article  de  Joao Medina intitulé  “Samuel Schwarz (1880-1953). Judeu Português, historiador e arqueólogo” que l’on peut lire ici.

Le 20 Décembre 2019, eut lieu un coloque retraçant la vie de Schwarz avec des interventions des Drs. Antonio Bento, Antonieta Garcia et Esther Mucznik. La journée s’est terminé par l’inauguration d”une place nommé Largo Samuel Schwarz et d’un buste de Samuel Schwarz oeuvre du sculpteur Pedro Figueiredo. Voici quelques photos de ces événements.

A la mémoire de tous les juifs martyres de l’Inquisition Portugaise.

Pour voir un petit résumé historique sur les criptojuifs de Belmonte voir:


Pour accéder à un catalogue de documents sur les Juifs au Portugal, veuillez consulter le site suivant hébergé par la Rede de Judiarias de Portugal:


La plus récente initiative de la Mairie de Belmonte concernant la préservation de l’heritage juif du Portugal eut lieu le 29 Mai 2022. A cette occasion avec la présence du Ministre de la Culture du Portugal  Dr. Pedro Adao e Silva fut présenté la re-edition du livre « Inscriçoes Hebraicas em Portugal ». Voici le programme de cet événement:Voici le livre qui fut publié:

Et quelques photographies prises au cours de cet événement:


Pour terminer il est important de noter qu'une donation de tableaux et objets d'art a été faite au futur Musée Juif de Lisbonne par les héritiers de Samuel Schwarz. A cette occasion une petite video a été réalisée et peut être vue ici:


Pour une présentation du Musée voir ici:


Opening of the travelling exhibition "The Portuguese Jewish Diaspora" at the Tomar Synagogue (5 -17 December 2023)



On 5 December 2023, the Tomar Synagogue inaugurated the traveling exhibition "The Portuguese Jewish Diaspora", a joint initiative of Éditions Chandeigne (Paris) and the Associação Hagadá, responsible for the installation and management of the Tikvá Museu Judaico Lisboa. This event, which marked the historic date of the Edict of Expulsion of Jews and Moors by King Manuel I, was attended (online) by João Schwarz, grandson of Samuel Schwarz, a key figure in the history of the Tomar Synagogue, and Livia Parnes, researcher and author of the exhibition.
The exhibition will be open to the public until 17 December 2023, from Tuesday to Sunday from 10h00 to 12h00 and 14h00 to 17h00.

HISTORICAL FIGURES
Samuel Schwarz
The Discoverer of the Marranos

One fine afternoon in April 1920, a delegation from the Association of Archaeologists of Portugal arrived in Tomar to find out what was being said about an unusual building in Rua Joaquim Jacinto. The delegation included the engineer Samuel Schwarz and Colonel Garcez Teixeira, who, in 1925, would publish a work on the Old Synagogue of Tomar. Samuel was immediately enthusiastic about what he saw, even though the building was very dilapidated at the time and was being used as a warehouse for goods and grain. He didn't hesitate, and in 1923, he bought the building and decided to carry out the cleaning and excavation work. This revealed to the world the existence of a synagogue that is still one of the few testimonies to Portugal's Jewish heritage today. In the meantime, the Portuguese government decided to classify the building as a national monument. In the 1920s, little was known about the history of the Jewish community in Portugal, even though this community accounted for almost 30 per cent of Portugal's population during the reign of King Manuel following the expulsion of the Jews from Spain. There is a work on Hebrew gravestones by Cardoso Bethencourt, but little else was known, and few scholars in Portugal were interested in the subject. 

Following Bethencourt's work, Samuel became interested in the existence of Hebrew tombstones. He published an article in 1923 entitled "Inscrições Hebraicas em Portugal" (Hebrew Inscriptions in Portugal) (in Arqueologia e História), re-edited in 2022.

The idea then arose to use the space of the old Tomar Synagogue as the first Luso Hebrew Museum in Portugal and as a place where the Hebrew tombstones scattered around the country would be exhibited. The official creation of the museum was made official by ministerial order on 27 July 1939. In a document from July of the same year, Samuel Schwarz proposed not only an epigraphic museum that would bring together all the tombstones discovered to date but also a historical museum representing the cultural activities of Portugal's ancient Jews. The Municipality of Tomar has just reissued this work under the title "Museu Luso-Hebraico de Tomar".

Samuel came from Poland, which at the time was part of the Russian empire, and was part of a big family in which his father Ysucher was a great scholar whose house was home to all the great Jewish thinkers of the time. Samuel, born in 1880, was the eldest of 11 brothers and sisters who had naturally been brought up to observe Jewish cultural and religious precepts.  When Samuel reached the age of 16, his father, Ysucher, decided to send him to Paris, where he completed a degree in mining engineering. After completing his course, Samuel travelled to work in many countries, including Spain, Azerbaijan, Italy and the Ivory Coast.


In Spain, in the mines of the Ourense and Pontevedra regions, he was confronted with the Marrano phenomenon for the first time. He wrote two articles on the subject and the Jewish diaspora following the 1492 expulsion edict of the Catholic Monarchs. In these articles, Samuel refers to a grave in a Warsaw cemetery that reveals the Sephardic origin of the buried person. Samuel would later claim that, in fact, his family was of Portuguese Sephardic origin and that the name had evolved from Soares to Schwarz.

In 1914, Samuel married Agatha in Odessa, and while travelling around Europe on their honeymoon, they were prevented from returning home by the outbreak of the First World War. Passing through Spain, where Samuel had already worked, he was told Portugal was a welcoming country. When he arrived in Lisbon, he decided to stay there because he found the country pleasant. He immediately joined the Jewish community in Lisbon and, as a mining engineer, went to work in the Trás-os-Montes region, particularly in Belmonte and Vilar Formoso. 

As he recounts in his book "Cristãos Novos em Portugal no Século XX" (New Christians in Portugal in the 20th Century), published in 1925, the discovery of the Jewish origin of the inhabitants of Belmonte and the region was a revelation. Samuel Schwarz was only able to be admitted as a co-religionist to the community of New Christians in Belmonte when, after another attempt to convince the New Christians that they were members of the Jewish people, the oldest woman asked him to quote at least one prayer in Hebrew, "the language of the Jews". Samuel Schwarz chose the prayer Shemah Israel: " Listen, Israel". Every time he pronounced the word "Adonai" ("My Lord"), the women covered their eyes with their hands. "When we finished," Schwarz writes, the same woman turned to those around her and announced in a tone of great authority: "You really are a Jew because you have pronounced the name of Adonai."

A new edition of the book " Cristãos Novos em Portugal no Século XX" (New Christians in Portugal in the 20th Century) was published in 1993 by the Institute of Ethnology and Sociology of Religions at the New University of Lisbon. It was published again in Portuguese by the publisher Cotovia in October 2010.


 

Samuel published, among other works, "Cântico dos Cânticos" (Song of Songs) (1942), "Anti-semitismo" (Anti-Semitism) (1944), and “História da Moderna Comunidade Israelita de Lisboa” (History of the Modern Israeli Community of Lisbon) (1959) as well as "Arqueologia Mineira" (Mining Archaeology) (1936). In the magazine Ver e Crer he wrote: "O Sionismo, no reinado de D. João III" (Zionism during the reign of King John III), "A Origem do nome e da lenda do Preste João" (The origin of the name and legend of Preste João), "Quem eram os mensageiros que D. João II mandou em busca do Preste João" (Who were the messengers that King João II sent in search of Preste João?) (nos. 11, 14 and 17, 1946).

In the Lisbon Municipality Magazine, he published "A Tomada de Lisboa" (The Storming of Lisbon) and "A Sinagoga de Alfama" (The Alfama Synagogue) (no. 55, 1952 and no. 56, 1953). The book "Cristãos Novos em Portugal no século XX" (New Christians in Portugal in the 20th Century) greatly impacted the Jewish community worldwide. It was translated into English, Italian and Hebrew. The same book was published almost 100 years later in French under the title "La Découverte des Marranes".
In this book, Samuel Schwarz writes about the New Christians of Belmonte and tells how difficult it was to win the trust of a community that had lived underground since the beginning of the Inquisition. She says she discovered that it was the women who safeguarded the traditions. 
"Then we learnt that it was mainly the women, especially the older ones, who knew all the Jewish prayers by heart and said them, presiding over religious meetings and ceremonies. The poor creatures had never heard of the Hebrew language, nor did they know it existed."
Another work published posthumously deserves to be mentioned. It is a compilation of prayers recited by the Jewish community that Samuel had collected during his wanderings in the region. The book entitled "Orações Criptojudaicas" (Crypto-Jewish Prayers) was published in 2019 with the support of the Belmonte Jewish Museum.

As the travelling exhibition “The Portuguese Jewish Diaspora” arrives in Tomar and the Jewish heritage will be visible in the future Tikvá Museu Judaico Lisboa, Samuel Schwarz's lifelong contribution to this cause is fully realised. 

by João Schwarz, grandson of Samuel Schwarz.








Sem comentários:

Enviar um comentário

Veuillez laisser votre commentaire et votre mail. Merci